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Gestion de projet

Pourquoi et comment organiser le contrôle qualité (et aimer ça) ?

Lucas Adell

·20 min

Dans le secteur de l’industrie, le contrôle qualité est indispensable. Il permet de déterminer et de s’assurer que le produit ou service livré soit en conformité avec des normes de performances, de fiabilité, et de sécurité. Ces règles sont définies préalablement avec le client et en adéquation avec la réglementation en vigueur.

Pour les produits numériques, le contrôle qualité est souvent négligé. Pourquoi ?

Dans un monde où tout doit aller vite, le contrôle qualité pour les projets web semble être associé à une perte de temps. C’est la dernière étape “barrage” avant la mise en production.

Pourtant il est absolument nécessaire de s’assurer qu’un projet numérique soit 100% conforme avant sa mise en production.

Découvrons pour quelles raisons la phase de contrôle qualité est si importante et comment la rendre plus agréable pour les clients et les testeurs.

Pourquoi le contrôle qualité est indispensable pour les projets web ?

Le contrôle qualité est la base du succès du produit. Garantir la conformité et la qualité d’un produit numérique, permet de valider qu’il sera exploitable correctement par les utilisateurs avec un minimum de bugs, sans friction et sans déception majeure. Car oui, la satisfaction des utilisateurs doit rester la priorité d’une solution numérique.

Bien que cette notion paraît fondamentale, et encore plus évidente dans bien des industries (automobiles, construction, etc), ce n’est pas toujours systématique dans le monde du web.

Il peut être rassurant de se dire que les impacts d’un site défectueux ne sont pas tangibles, ou bien encore que les risques sont limités, pourtant ils existent et sont loin d’être anodins :

  • Avec un défaut de sécurité ou de respect de confidentialité, les données et celles des utilisateurs peuvent être volées rendant l’entreprise vulnérable à des fraudes, rançons, etc.
  • Avec un défaut de service, le produit numérique peut ne plus être accessible, avec le risque de perdre des visiteurs et même des ventes dans le cas d’un e-commerce.
  • Avec un défaut d’accessibilité c’est le risque de créer une fracture sociale avec les personnes en situation de handicap (temporaire ou longue durée), ce qui peut porter préjudice en termes d’image.
  • Avec un défaut de fonctionnement, une ou plusieurs fonctionnalités peuvent être défectueuses, l’expérience utilisateur est affectée, la satisfaction utilisateur sera au plus bas et c’est le risque de perdre des visiteurs.

Cette liste n’est pas exhaustive, mais elle donne déjà de bons arguments pour valoriser l’importance du contrôle qualité. Au même titre qu’on ne mettrait pas sur le marché une voiture sans tests, un produit numérique de qualité permet de rassurer et donner confiance à son utilisation, à la fois pour le client, mais aussi pour les utilisateurs.

Qui impliquer dans les phases de contrôle qualité ?

Le contrôle qualité implique la mobilisation et la collaboration de plusieurs acteurs tout au long du processus de développement.

L’équipe de développement : les développeurs jouent un rôle crucial dans le contrôle qualité en produisant du code de haute fiabilité et en participant activement aux tests unitaires. Leur collaboration avec l’équipe de contrôle qualité est essentielle pour résoudre rapidement les problèmes identifiés.

L’équipe de Contrôle Qualité : les responsables de la conception et de l’exécution des tests pour s’assurer que le produit répond aux normes spécifiées. Ils collaborent étroitement avec les développeurs pour détecter et résoudre les anomalies. Évidemment toutes les organisations n’ont pas d’équipe dédiée au contrôle qualité ou externalisent l’activité, cette fonction peut alors être remplie par un développeur ayant le recul nécessaire sur le projet.

Chef de projet : il coordonne les activités de contrôle qualité et s’assure que les objectifs du projet sont alignés avec les normes de qualité définies. Il joue un rôle crucial dans la planification et l’exécution des tests.

Clients et utilisateurs : impliquer les clients et les utilisateurs finaux dans le processus de contrôle qualité sont indispensable pour fournir des retours précieux sur l’expérience utilisateur, les fonctionnalités attendues, et contribuer à garantir la satisfaction client.

Responsable de la Sécurité (DSI) : dans le contexte de produits technologiques, un responsable de la sécurité peut être impliqué pour s’assurer que les aspects de sécurité sont correctement évalués et renforcés pendant le contrôle qualité. C’est notamment le cas lors de la réalisation d’audits externes de sécurité et de conformité.

C’est un vrai travail d’équipe qui va permettre de faire la différence. L’implication et la collaboration efficace de ces acteurs contribuent à un contrôle qualité plus complet, garantissant la livraison de produits fiables, performants et conformes aux attentes.

Se responsabiliser dès les premières phases du projet.

Intégrer le contrôle qualité dès le démarrage et durant toute la durée de vie du projet.

Pour commencer, la sensibilisation et la responsabilisation de toutes les parties prenantes aux enjeux du contrôle qualité est nécessaire. Au cœur de la conception du dispositif, en réponse à un besoin utilisateur, chaque partie prenante définit les objectifs et la direction à donner au projet. La vision cible du produit numérique doit être le fil conducteur à la bonne exécution des prochaines étapes.

Ainsi, dès le kick-off, jusqu’à la livraison et après, il faut accompagner et responsabiliser tous les acteurs sur la nécessité de se focaliser sur les besoins et attentes des utilisateurs (que ce soit des administrateurs ou des visiteurs). Ce sont ces derniers qui vont dicter les partis pris de conception et pour lesquels le contrôle qualité aura toute son importance.

En intégrant toutes les parties prenantes dès la conception, nous garantissons une meilleure sensibilité produit, une mentalité et un œil plus aiguisés qui assureront leur mobilisation totale sur les phases de contrôle continu.

Inspection does not improve the quality, nor guarantee quality. Inspection is too late.The quality, good or bad, is already in the product.

L’inspection n’améliore pas la qualité, et ne la garantit pas non plus. La qualité, bonne ou mauvaise, est déjà au cœur du produit.

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Edward Deming

Statisticien américain

Définir des indicateurs et des méthodologies de tests dès la phase de conception.

Anticiper et préparer le contrôle qualité.

Garantir un bon contrôle qualité présuppose de l’anticiper et de bien le préparer : chaque écran, fonctionnalité, morceau de code implémenté doivent être testables et ce quelle que soit l’architecture de la solution développée.

Nous touchons là à un point essentiel. Le contrôle qualité n’est pas seulement une étape à la fin du projet, mais un processus en continu.

Il convient donc de définir clairement et de façon exhaustive le périmètre à développer et les critères d’acceptation associés.

Les critères d’acceptation forment le socle sur lequel repose tout processus de contrôle qualité. Ils englobent des spécifications précises, des indicateurs de performance, et des exigences fonctionnelles qui orientent les évaluations tout au long du cycle de développement.

Effectivement, avant de qualifier tel élément de “bon”, il faut être capable de définir le “bon” en question. C’est généralement la charge du chef de projet ou Product Owner (en méthode agile) de les définir pour chaque user story (parcours client).

Même pour des organisations qui fonctionnent avec une approche non-agile, cette habitude doit être prise pour assurer un développement, avec moins d’aller-retours, entre le client et les développeurs par l’intermédiaire du chef de projet, et ainsi faire en sorte que tout le monde regarde toujours dans la même direction.

La définition de ces critères d’acceptation démarre dès la phase de conception lorsque les maquettes sont conçues. C’est à ce moment-là que les user stories sont définies et que l’on valide si les maquettes et parcours répondent aux objectifs fixés en début de projet.

Tout ce petit monde se retrouve dans les spécifications fonctionnelles et techniques qui présentent de manière exhaustive le périmètre du dispositif web à développer. Cette première phase demande de la projection mais elle est fondamentale pour assurer le succès du projet.

Notre conseil : Quel que soit votre rôle dans le projet, soyez impliqué dans la conception, n’ayez pas peur des documentations proposées et lisez-les attentivement, elles permettent d’anticiper tous les cas d’usage du produit numérique et donc de proposer une expérience idéale aux visiteurs et aux utilisateurs.

Définir des scénarios de tests, la clé du contrôle qualité.

Rédigés par le chef de projet, les scénarios de tests peuvent commencer à être définis dès la création du backlog et des parcours utilisateurs ainsi qu’à la définition des objectifs des fonctionnalités du produit.

L’identification préalable de potentiels points de friction et mal-fonctions permet, lors des scénarios de test, de s’assurer qu’ils reçoivent l’attention nécessaire.

Après avoir été rédigés, les scénarios de test doivent être présentés aux différentes parties prenantes, afin de vérifier qu’aucun scénario n’a été oublié.

Commencer ce processus de rédaction au plus tôt permet de mettre l’accent sur la détection précoce des problèmes potentiels et minimise d’autant plus les risques liés au déploiement de nouvelles fonctionnalités ou d’une nouvelle version du produit.

Impliquer les utilisateurs finaux à toutes les étapes du projet.

La création ou la refonte d’un dispositif web s’inscrit dans un objectif business et bien souvent marketing. Nous avons donc tendance à nous focaliser sur ce qui va plaire à la direction et aux équipes de vente. Pourtant ce ne sont pas eux qui vont utiliser le dispositif, ce sont les utilisateurs finaux !

La vraie question à la réalisation d’un projet n’est pas “pourquoi ?”, mais “pour qui ?”.

Evidemment, il est fondamental de valider le dispositif en interne mais il ne faut pas tomber dans le piège du “tout pour plaire aux décideurs”. Il faut recueillir le besoin des utilisateurs finaux, des prospects, mais aussi des équipes en interne qui vont devoir administrer le dispositif. Lorsque l’on parle de contrôle qualité on évoque évidemment le test du dispositif développé pour vérifier qu’il fonctionne bien, mais il ne faut pas oublier le contrôle du périmètre imaginé : est-ce que l’utilisateur a réellement besoin de cette fonctionnalité ? Est-ce que cette fonctionnalité à une réelle valeur ajoutée pour l’utilisateur ?

Avec cette prise de recul, dès la phase de conception, le dispositif imaginé peut être amélioré en continu. Des “tests utilisateurs” sont réalisés par des testeurs faisant partie de la cible. Ils sont mis en condition et leurs feedbacks pris en compte pour améliorer ou complètement repenser les orientations graphiques et fonctionnelles prises initialement. Ces tests sont d’autant plus importants pour des projets de création ou refonte de produits où de forts taux de conversion sont nécessaires (tunnel de souscription, e-commerce, application bancaire, etc). Ces tests sont la chance d’échanger avec les principaux intéressés, de mieux comprendre leurs attentes et d’apporter ainsi plus de valeur au produit.

Pour résumer, recueillir les besoins de toutes les parties prenantes en amont du projet, y compris ceux des utilisateurs finaux, est essentiel. Ne pas hésiter à remettre en cause les orientations prises et impliquer les utilisateurs, permet de valider les choix finaux et d’attaquer les développements avec sérénité.

Prendre le temps de tester, contrôler et d’éprouver les orientations en phase de conception, permet de sortir un produit plus abouti qu’un projet approuvé en vitesse.

Le contrôle qualité doit se faire en continu.

Différentes méthodes complémentaires peuvent être mises en place pour tester et contrôler la qualité du dispositif développé. Des choix sont souvent faits selon le budget disponible et le planning visé. Quelle que soit l’option choisie, le contrôle qualité ne doit pas se faire a posteriori mais doit être assuré en continu dans les processus de production.

Recette par fonctionnalités.

Dans les frameworks agiles, la recette par fonctionnalités, souvent associée au pair programming (pratique de développement dans laquelle des programmeurs travaillent en binôme, l’un développe et l’autre observe et fait des retours), se caractérise par une approche incrémentale du contrôle qualité. Les fonctionnalités sont testées au fur et à mesure de leur développement, favorisant une détection précoce des anomalies.

Cette méthode agile permet une adaptation rapide aux changements et une collaboration étroite entre les membres de l’équipe tout au long du processus de développement.

Cette pratique est à implémenter auprès de l’équipe de développement afin de tester le site au fur à mesure de la production et éviter les mauvaises surprises en fin de parcours. Si les conditions du projet le permettent, l’inclusion du client et des utilisateurs finaux dans ce processus est une bonne pratique.

Recette du produit complet (test de bout en bout).

En contraste, les frameworks en cascade, ou “waterfall”, suivent une approche séquentielle où la recette du produit complet intervient généralement en fin de cycle de développement. Les tests de bout en bout sont appliqués une fois que toutes les fonctionnalités ont été développées. C’est généralement à cette étape que le client va découvrir le site, remonter les éventuelles anomalies, et au final valider le dispositif.

Quelque soit la méthode choisie, les tests de bout en bout sont obligatoires et nécessaires. Le client est validateur du dispositif et doit s’assurer que le périmètre complet est conforme aux attentes.

Nos conseils pour mener à bien le contrôle qualité.

Fixer une méthodologie de tests et assurer un rôle pédagogique.

Pour beaucoup d’acteurs non techniques, les processus de développement d’un projet web est une nouveauté. Il est donc important en tant qu’agence conseil de présenter les bonnes pratiques et celles à éviter. La mise à disposition d’une méthodologie claire et qui centralise les accès et choses à savoir est essentielle.

Chez unflux, nous apportons toujours les conseils suivants :

  • Prendre le temps et éviter toute distraction. Une recette efficace est planifiée et se fait en monotâche. Nous conseillons de réserver du temps à l’avance dans votre agenda pour disposer de plages de recettes dédiées.
  • Tester sur différents navigateurs et terminaux (ordinateurs, mobiles, tablettes). Certaines anomalies peuvent être spécifiques à des navigateurs ou au format desktop ou mobile. Pensez-bien à consulter la liste des navigateurs compatibles dans les spécifications fonctionnelles.
    Vider régulièrement les caches et/ou tester en navigation privée. Les sites internet utilisent du cache pour améliorer les performances. En phase de recette cela peut poser problème car vous ne verrez pas toujours certaines anomalies corrigées alors qu’elles le sont. Pour ce faire, videz votre cache ou passez en navigation privée à chaque nouvelle session de recette.
  • Respecter les règles de création des tickets. Toute bonne recette utilise un outil de ticketting qui centralise l’ensemble des retours. Les mauvaises pratiques de recette par email ou fichier Excel sont à banir (y compris par PowerPoint). L’implémentation d’une solution qui peut créer un ticket directement sur une page et le remonter automatiquement dans l’outil de gestion des tickets est plus que conseillé.
  • Ne pas rester bloqué. Si vous rencontrez une difficulté, dites-le. L’agence est là pour vous accompagner et faciliter la recette.
  • Faire confiance. Parfois il est possible de rencontrer des anomalies qui nous donnent du fil à retordre ou qui vont à l’encontre des normes du web. Dans les deux cas, faites-nous confiance. Si une anomalie ne veut pas partir, nous ferons tout ce qu’il faut pour la corriger, parfois en plusieurs fois. Si votre retour va à l’encontre des normes du web, il est important d’écouter notre feedback pour que l’expérience soit accessible aux internautes.

Fournir des outils adaptés et collaboratifs.

Pour accompagner et responsabiliser les parties prenantes dans le processus de contrôle qualité, il est essentiel de leur fournir des outils adaptés. Cela implique de les initier aux processus de création de tickets avec une méthodologie claire et standardisée.

→ En savoir plus sur la méthodologie de test chez unflux.

La mise à disposition d’un outil de testing tel que marker.io permet de gagner du temps pour les testeurs mais aussi pour le chef de projet et pour les développeurs. De nombreux outils aujourd’hui permettent de réaliser les tests avec confort et de manière tout à fait naturelle, dans les bottes d’un visiteur du site. Fini les fichiers Excel et les PowerPoint en 36 versions. Les outils adaptés sont la clé d’une recette réussie !

Notre recommandation : Combiner marker.io avec un outil de ticketting tel que ClickUp ou JIRA.

Capitaliser sur des tests automatisés ou semi-automatisés.

La mise en place d’outils de tests automatisés et semi-automatisés est une étape cruciale dans le contrôle qualité dans projets web.

Avant de choisir des outils, il est nécessaire d’évaluer les enjeux spécifiques du projet, en identifiant les fonctionnalités critiques à tester et les types de tests à automatiser. Il existe une variété d’outils sur le marché, adaptés à différents aspects des tests, comme les tests unitaires, les tests d’interface utilisateur, les tests de performance et de charge, et les tests de sécurité.

Chez unflux, côté développeurs, nous utilisons Jest pour les tests unitaires et Cypress pour les tests de bout-à-bout.

Le choix des outils dépend des exigences du projet et de la compatibilité avec les technologies utilisées. Une fois les outils sélectionnés, il est important de les intégrer organiquement dans l’environnement de développement et de déploiement. Il est aussi nécessaire de bien former l’équipe de développement sur l’utilisation des outils afin d’en exploiter tout le potentiel.

Les tests automatisés permettent une évaluation rapide et reproductible du produit, libérant du temps pour les équipes afin qu’elles puissent se concentrer sur des tâches plus complexes. Il est crucial de maintenir régulièrement les scénarios de tests pour les adapter aux évolutions du code et des parcours utilisateurs.

Ne pas négliger l’importance des outils de monitoring de qualité (disponibilité, erreurs, etc.).

Les outils de monitoring sont essentiels dans le cadre du contrôle qualité pour plusieurs raisons. Ils permettent d’être au courant de la disponibilité, des erreurs et des dégradations de certaines fonctionnalités d’un produit.

Chez unflux, nous utilisons Uptime Kuma, pour monitorer la disponibilité de nos produits numériques, et Sentry, pour remonter les erreurs.

Ils permettent de détecter rapidement les erreurs, intervenant précocement pour réduire l’impact sur l’expérience utilisateur.

Une alerte immédiate en cas de problème permet aux équipes de contrôle qualité de réagir rapidement, identifiant la cause racine et mettant en place des solutions correctives.

Le monitoring en temps réel permet d’évaluer les performances du produit, facilitant l’optimisation continue.

Ces outils fournissent des données précieuses pour l’amélioration continue du produit en identifiant les tendances, les modèles d’utilisation et les points critiques. Ils contribuent à évaluer de manière proactive la satisfaction des clients en surveillant la disponibilité des fonctionnalités et la résolution des problèmes.

Intégrés dans les pipelines de développement, ils permettent une évaluation constante de la qualité tout au long du cycle de vie du produit, favorisant ainsi une prise de décisions informée et une utilisation efficace des ressources.

Rendre l’approche proactive et être réactif aux retours des parties prenantes.

Pour renforcer le sentiment de valorisation et d’appartenance à l’équipe, il est crucial d’adopter une approche proactive. Encourager les parties prenantes à participer activement en fournissant des retours, des suggestions et des demandes d’amélioration.

Être réactif à ces retours crée une dynamique collaborative, où chaque partie prenante se sent véritablement impliquée dans l’évolution et l’amélioration continue du produit.

Échanger, présenter, documenter et discuter.

Finalement, le succès d’un projet passe par le rapport humain établi entre tous les participants. C’est d’autant plus vrai en phase de contrôle qualité.

Pour qu’elle soit un succès, chez unflux nous suivons les guidelines suivantes :

  • Démarrer ensemble : prévoir une réunion de présentation du produit, de la méthodologie et des documents associés.
  • Documenter et centraliser : mettre les testeurs dans les bonnes dispositions en les sensibilisant à une méthodologie commune et en réunissant les accès, les jeux de tests et outils au même endroit.
  • Se réunir : ne pas hésiter à organiser des échanges réguliers en distanciel ou en présentiel pour discuter des tickets remontés ou même tester le dispositif tous ensemble.

Pourquoi aimer le contrôle qualité ?

C’est le moment où l’on découvre le site. On le prend en main, on administre le contenu, on teste les fonctionnalités imaginées plusieurs semaines avant. C’est la consécration d’une mobilisation longue et importante.

Il y a plusieurs moments clés dans la vie d’un projet est selon nous la phase de contrôle qualité et celle qui offre le plus de challenge.

En dehors du plaisir de découvrir, on peut enfin se dire qu’on arrive au moment fatidique de la mise en ligne. C’est une fierté mais également une récompense. “Le site répond-t-il aux objectifs fixés ?”, “Est-ce que je retrouve mes maquettes telles que conçues ?”, et bien d’autres questions sont proches d’obtenir leurs réponses.

Oui, la recette demande du temps et de l’énergie supplémentaire mais elle est validatrice du travail accompli. Elle assure qu’une fois le site en ligne, le succès visé sera au rendez-vous !

Pour conclure.

Le contrôle qualité, contrairement aux aprioris, est bien loin d’être une étape isolée. Il se déploie de manière continue tout au long du projet.

Que le projet soit développé de façon agile ou en cascade, chaque approche a ses avantages et ses défis, soulignant l’importance d’adapter le contrôle qualité en fonction des besoins spécifiques de chaque projet.

L’essence même du contrôle qualité réside dans la remise en question constante de ses propres processus. Garder un œil critique sur les méthodes existantes et ne pas craindre l’innovation sont des pratiques essentielles pour garantir une amélioration continue.

Écouter attentivement les retours, que ce soit des équipes internes ou des clients, offre une perspective précieuse pour identifier des domaines d’amélioration, renforçant ainsi la robustesse du processus de contrôle qualité.

Découvrir, contribuer et tester deviennent des éléments gratifiants.

La signature du PV de recette représente la récompense pour tous les acteurs impliqués, générant un sentiment de fierté collective. Le plaisir de voir le produit évoluer et s’améliorer devient une source de motivation et d’accomplissement partagé. La phase de contrôle qualité ne devrait pas être perçue comme une contrainte mais comme une formidable opportunité de constante optimisation.

Agenda de Nicolas